• Haru wa akebono


    Yôyô shiroku nariyuku yamagiwa


    sukoshi akarite murasaki dachitaru


    kumo no hosoku tanabikitaru


     


    Ay printemps, c'est l'aurore que je préfère.


    La cime des monts devient peu à peu


    distincte et s'éclaire faiblement.


    Des nuages violacés s'allongent


    en minces taînées.


     


     


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  • Inazuma ni


    koboruru oto ya


    take no tsuyu


     


    Un éclair


    le bruit de la rosée


    dans les bambous


     


     


    extrait du recueil Le parfum de la lune.


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  • Ca c'est une série à voir !

    Mais je ne développe pas tout le monde se doit de connaitre car c'est une série à la mode ( d'habitude je trouve que tout ce qui est à la mode n'est pas très interessant (c'est mon point de vue d'associable) mais là c'est vraiment bien).


    Je dirais donc que je vous conseilde regarder le jeudi soir sur la M6, en plus ça fait super longtemps que j'avais pas trouvé un acteur vraiment beau (celui de stay est pas mal aussi) donc voilà : à voir !


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  • Hermione vient de se suicider sur le corps de Pyrrhus)


    ORESTE
    Grâce aux Dieux ! Mon malheur passe mon espérance.
    Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance.
    Appliqué sans relâche au soin de me punir,
    Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir.
    Ta haine a pris plaisir à former ma misère ;
    J'étois né pour servir d'exemple à ta colère,
    Pour être du malheur un modèle accompli.
    Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli.
    Où sont ces deux amants ? Pour couronner ma joie,
    Dans leur sang, dans le mien il faut que je me noie ;
    L'un et l'autre en mourant je les veux regarder.
    Réunissons trois cœurs qui n'ont pu s'accorder.
    Mais quelle épaisse nuit tout à coup m'environne ?
    De quel côté sortir ? D'où vient que je frissonne ?
    Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel, j'entrevoi.
    Dieux ! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi !
    PYLADE
    Ah ! Seigneur.
    ORESTE
    Quoi ? Pyrrhus, je te rencontre encore ?
    Trouverai-je partout un rival que j'abhorre ?
    Percé de tant de coups, comment t'es-tu sauvé ?
    Tiens, tiens, voilà le coup que je t'ai réservé.
    Mais que vois-je ? À mes yeux Hermione l'embrasse ?
    Elle vient l'arracher au coup qui le menace ?
    Dieux ! quels affreux regards elle jette sur moi !
    Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ?
    Hé bien ! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ?
    Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
    À qui destinez-vous l'appareil qui vous suit ?
    Venez-vous m'enlever dans l'éternelle nuit ?
    Venez, à vos fureurs Oreste s'abandonne.
    Mais non, retirez-vous, laissez faire Hermione :
    L'ingrate mieux que vous saura me déchirer ;
    Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer.


     


    C'est lafin de lapièce d'Andromaque de Racine (le roi des tragédies !)


    Hermione amoureuse de Pyrrhus qui ne l'aime plus demande son assassina àson cousin Oreste qui l'aime elle, mais une fois le crime accomplie elle le maudit pour avoir tué l'homme le plus chéri à ses yeux et se suicide sur son cadavre ...


    J'adore ce perso, je l'ai joué pour deux scènes (celle où Hermione quémande la mort del'infidèle).

    Vive les tragédies



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  • Il est un air, pour qui je donnerais
    Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
    Un air très vieux, languissant et funèbre,
    Qui, pour moi seul, a des charmes secrets.


    Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
    De deux cent ans mon âme rajeunit :
    C'est sous Louis treize... Et je crois voir s'étendre
    Un coteau vert que le couchant jaunit,


    Puis un château de brique à coins de pierre,
    Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
    Ceint de grands parcs, avec une rivière
    Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs.


    Puis une dame, à sa haute fenêtre,
    Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens...
    Que dans une autre existence peut-être,
    J'ai déjà vue ! - et dont je me souviens !


    Et si l'on imaginait que le château est la représentation de l'âme du poète, et la plus haute fenêtre, peut être son coeur?....


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