• La petite fille est une guerrière
    Elle joue à ce qu'il ne faut pas faire
    Contre les dragons, elle frappe les yeux fermés
    Avec son sabre, attaque les cavaliers
    Sur un cheval en Mandchourie
    C'est dans la plaine qu'elle y sévit.

    Le baron fou est un tyran
    Il pille, il tue les paysans
    Et ses bandits ont volé l'or du Sin Kiang
    Elle décida d'y mettre le chaos Kao Bang
    La guerre fit rage jusqu'au matin
    La ville tomba entre leurs mains

    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang

    Et dans le ciel elle est si belle
    Quand elle sourit sur le soleil
    Avec son sabre, défendra son village
    Et les dragons les mettra dans une cage
    La petite fille est une guerrière
    Elle joue à ce qu'il ne faut pas faire

    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang
    Kao Kao Bang


     


    Parce que avec réflexion je trouve cette chanson trop mimie.


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  • (si des scientifiques passent par là, le prenez pas mal, c'est venu tous seul, mais c'est pas contre vous^^)


     



    Parmi des milliers d'ouvrages à l'odeur du temps,


    Légèrement couverts de poussière de fée,



    Reliés d'or et de cuir, incrustés de diamants,


    Elle sommeille, égarée dans la voie lactée, 



     



    L'innocente princesse aux mille et unes lettres.



    Fille de la pensée, de la plume et du vent,



    Souveraine des mots n'admettant aucun maître



    Si ce n'est l'orthographe, aujourd'hui son amant. 



     



    Dans les bras de la Lune, au milieu des étoiles,



    C'est de là, dans le ciel, que naît l'inspiration,



    Volupté infinie portée par des rafales,



    Venues d'autres mondes tous peuplés de passion. 



     



    Comme un signal, minuit sonne de tout son poids ;



    Paupières dévoilent des yeux incolores,



    Glissants sur les ouvrages, effectuant leur choix,



    Et s'arrêtant enfin sur un livre de sorts. 



     



    Etre frêle, elle le saisit du bout des doigts,



    Inspire longuement, le serre sur son cœur,



    Ferme les yeux, par peur de voler en éclats,



    Et, douloureusement, aspire sa noirceur. 



     



    C'est ainsi chaque jour, toujours un peu plus fort,



    La science la poignarde et son sang se répand,



    Abattant son amour, la poussant vers la mort,



    Car les chiffres, on le sait, sont de vils combattants. 



     



    Bientôt elle ignore qui sont ses ennemis,



    Prise dans un tourbillon de lettres, de nombres,



    Car quelqu'un a glissé dans tout ce qu'elle le lit



    Une traînée de science qui rend tout si sombre. 



     



    Ce soir donc, elle donne un grand banquet d'adieu,



    Mais tout, dans son monde, souhaite la retenir,



    Attrapant ses cheveux et colorant ses yeux,



    Ne demandant pas mieux que de la voir sourire. 



     



    Consonnes et voyelles se pressent autour d'elle,



    La poésie l'étreint dans une valse folle,



    Hélas la princesse se sent déjà des ailes,



    Magicienne des mots, voilà qu'elle s'envole.




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